Zone de Texte: Page 2

Dimanche 22 Janvier. C’est repos.

Lundi 23 Janvier. 
Nous avons décidé avec nos amis de faire une visite de la ville de Rabat, la capitale du Maroc. Nous partons donc avec la Nissan Tino de Mohammedia ou nous sommes installés. Direction l’autoroute car il ne faut pas trop trainer et les risques d’accidents sur les routes normales sont décuplés, il faut savoir que la conduite ici n’a pas de règle et que le code de la route est oublié à tous instants. Arrivés dans les faubourgs de Rabat nous laissons la voiture le long de l’avenue Hassan II, en relevant bien l’endroit, afin de la retrouver ce soir. Et puis nous prenons un taxi qui lui va nous transporter toute la journée d’un point de visite à un autre et retour à la voiture pour 300 Dirhams soit environ 28 euros.
Le Maroc.
     2012Zone de Texte: Nous visitons donc successivement
la Kasbah de Oudaïas, citadelle destinée à surveiller la ville au 1Oème siècle, et qui comprend des remparts, portes sculptées massives et ouvrages défensifs, ainsi qu’un jardin Andalou (Hispano-mauresque) créer dans l’enceinte fortifiée, ou coule la précieuse eau  parmi de nombreux végétaux.
Zone de Texte:     Après un repas ou le tagine était de rigueur, nous visiterons les ruines de la mosquée Hassan (deux hectares et demi, mais jamais terminée), avec la tour Hassan inachevée, et aussi le magnifique mausolée Mohammed V, Premier roi de l’indépendance Marocaine.
Zone de Texte:     Ensuite nous allons visiter le Chellah, site dit-on le plus romantique du Maroc. Ce sont des ruines et une nécropole. Ancienne ville romaine longtemps abandonnée et choisie ensuite comme lieu de dernier repos par des souverains à partir du 13éme.

La tour Hassan et les piliers de la grande mosquée inachevée.

Zone de Texte: Ce sera notre dernière visite, nous apercevrons le palais royal en passant en taxi. Il faut si nous revenons un jour ne pas avoir tout vu.
Zone de Texte: Ce sera notre dernière visite de la journée, nous apercevrons le palais royal en passant en taxi. Il faut si nous revenons un jour ne pas avoir tout vu.
Zone de Texte: Mardi 24 janvier.
C’est repos, petites courses au Marjane du coin (super marché du groupe Auchan), puis virée au centre de la ville pour y faire débloquer un portable afin d’y installer une carte Sim (Maroc Télécom). Le gars de la « boutique », le débloque pour 3 euros dans l’heure comme il est tard nous revenons à 15h, manque de pot c’est fermé, renseignements pris à la gargote voisine, il faut revenir à 17h. Je reviens dons plus tard, le gars a perdu mon téléphone puis le retrouve après s’être pris la tête au téléphone, il me le rend … non débloqué… pourquoi : « On a oublié ».  J’enrage et repart au camping, avec 25 km de perdus, heureusement le G.O. est à 70 centimes d’euros. Je débloque mon téléphone ce soir tout seul comme un grand, avec l’aide d’internet.
Nous profiterons des temps morts de l’après-midi pour préparer le départ de demain matin, démontage de la parabole etc..
Zone de Texte: Mercredi 25 janvier.
Nous prenons la route à 9 heures direction le sud,
la ville d’El-Jadida comme étape, et arrêt repas. El-Jadida est une ancienne ville occupée par les Portugais, nous en visiterons les remparts et une curieuse citerne Portugaise, qui avant servait de salle de garde aux soldats de la citadelle.
Zone de Texte: Il est temps de vous présenter les amis qui nous ont entrainé dans cette aventure,
à gauche Gérard et Marie-Claude, le traditionnel thé à la menthe sur la table.
Zone de Texte: Le repas est pris dans un restaurant ou est servi des poissons frits, une assiette pleine de différents poissons que nous choisissons. Ce n’est pas mon plat favori mais il faut gouter à tout, Jacqueline elle, se régale.

Ensuite nous reprenons la route pour Oualidia pour passer la nuit. Oualidia est plutôt une citée balnéaire réputée et ou le Roi actuel possède un petit palais en bord de mer.

Ce soir c’est arrêt sur une aire de stationnement pour les Camping-cars, donc pas de branchement électrique ni de commodités telles que WC et Douches. Ce type d’arrêt n’est pas de notre préférence mais les campings quelques fois sont absents dans certaines régions.

Zone de Texte: Jeudi 26 janvier.
Ce matin, c’est tout trempé il a plu sur le matin, nous sommes sur le départ à neuf heures pour quitter ce parking gardé qui nous a couté vingt Dirhams (2 euros) la nuit. Nous prenons la route de Safi prochaine ville étape à cent quarante deux kilomètres. Sur la route côtière que nous suivons ce n’est qu’une succession de champs de culture maraichère. Des camions chargent plus qu’il ne faut des  choux fleurs, carottes etc. En bordure de route des grands bacs pleins d’eau servent à laver les carottes qui sont mises en cagots. Sur la route qui est forcement utilisée par pratiquement tous les camping-cars, des enfants font la mendicité en tendant la main. 
Zone de Texte: Après l’installation au camping de Safi, l’après-midi sera utilisée à ne rien faire. Vendredi matin nous faisons une petite virée en voiture sur les bords de mer, et l’après-midi est consacrée à la visite de la ville de Safi. Citée des potiers, qui a sa Collines des Potiers sur laquelle dans des ruelles et de petits ateliers d’un autre âge exercent de nombreux artisans, sur des tours et avec des fours de cuissons rudimentaires chauffés avec du genet. Nous allons ensuite dans la médina, ville ancienne occupée par les portugais au 16ème siècle. De petites ruelles sombres s’y succèdent.

Marabout de Sidi Bouzid.

Marabout de Sidi Bouzid.

Cultures maraichères

Marabout de Sidi Bouzid.

Zone de Texte: Coût du taxi aller et retour, camping /ville:1 euros 30 !!!! Demain  nous quittons Safi pour Essaouira 130 km plus au sud.  Ce midi nous avons déjeuné au son des haut-parleurs du minaret de la mosquée proche du camp, soit une heure et demi de prières et de prêches en arabe, à la fin nous avons fait, Ouf.

Samedi 28 janvier.
Après le réveil par la prière à 5 h 1/4 et 6 h ¼ (hauts parleurs à fond), nous nous préparons pour prendre la route à 9 h. Pour aller un peu plus vite nous prenons la route nationale, et traversons un village ou c’est le marché…et difficile de passer dans cet enchevêtrement de piétons et de véhicules à moteur et à crottins.

Rencontre avec un potier.

Petites ruelles de la Médina.

Zone de Texte: Nous arrivons à Essaouira vers 12h, nous ne trouvons pas le camping situé normalement à coté du phare et nous nous dirigeons vers un autre à 20km. Heureusement que l’on a la voiture pour visiter. Nous apprendrons dans l’après-midi par un Camping-Cariste connu de l’étape précédente que le camping loupé n’est pas bien du tout, donc pas de regret.  Demain nous irons visiter la ville (Médina et Souk), mais en cette fin d’après-midi nous allons faire un tour sur son port de pêche et son front de mer, il y fait un vent fou et assez frais.

Distraction au bord de la plage.

Les Remparts armés de très beaux canons.

Le port de pèche

Zone de Texte: Travail de marqueterie sur racines de thuya.
Essaouira c’est aussi la ville des ébénistes et des marqueteurs, nous y voyons de très belles réalisations en bois de racine de Thuya, et des meubles et coffrets marquetés avec de la loupe de thuya avec des incrustations de bois de citronnier et de nacre etc.
Zone de Texte: Nous récupérons la voiture laissée sur un parking qu’un gardien surveille pour 2 dirhams, (c’est le pays des gardiens). Au retour nous nous arrêtons admirer les exercices d’équilibre des chèvres broutant dans les Arganiers, arbres truffés d’épines tel notre buisson ardent du fond du jardin, mais elles raffolent des jeunes pousses de cet arbre. Au camping il y a aussi ces arbres et nos semelles de chaussures sont pleines d’épines, bon ce n’est rien tant que les pneus de la voiture et la caravane n’en souffrent pas.

lundi 30 janvier.

C’est journée de repos, lessive, pas de visite, sauf ce matin chez un paysan du coin qui nous est indiqué par un sympathique camping-cariste (Alain). Ceci dans le but de commander de l’Huile d’Argan, faite avec les amandes des fruits de l’Arganier (l’arbre aux chèvres). La commande passée il nous faudra aller chercher notre huile demain. Hassan, le paysan travaillera cette nuit et demain pour satisfaire notre commande (Dix heures de travail et cent kilos de fruits pour en faire un litre). Cette huile est réputée et faites donc un tour sur la page suivante pour en percer les secrets de fabrication.