Le Maroc.
     2012Zone de Texte: Mardi 7 février.
C’est de nouveau la bulle, nous devions aller à Agadir, mais la nouvelle Médina est fermée.
Aujourd’hui nous remettons en peinture la caravane, la couleur ne nous plait plus…

Sous les yeux d’Yvette et Marie-Claude               

Zone de Texte: Toujours plein de soleil, et nous en profiterons pour faire une ballade en bord de mer et prendre une photo du coucher de soleil. Nous en avons eu de plus beaux…
Zone de Texte: Mercredi 8 février.
Ce matin la voiture est chargée à bloc, nous sommes cinq, avec un coffre bien rempli. Direction le marché local d’Aourir, petite ville située à une quinzaine de kilomètres de notre camp. A l’arrivée voiture garée en bordure de route, confiée à la veille des gardiens en gilet jaune fluo.
Zone de Texte: Dès l’entrée du marché nous sommes bien en Afrique du nord, le marché est installé sur un terrain vague, poussière garantie, les commerçants sont nombreux et on y trouve de tout ou presque, mais surtout les légumes frais en quantité et qualité. Nous y faisons un tour et nos achats. C’est pour nous un choux fleur, des épices, des oignons, des citrons, des aubergines et des courgettes et aussi de la crème à base d’huile d’Argane (0,50 centimes d’E). Ensuite nous passerons au quartier des bouchers.
Après un repas pris rapidement nous repartons seulement à quatre pour Agadir, visiter la Nouvelle Médina, construite à quatre kilomètres au sud de la ville avec comme architecte Coco Polizzi. C’est une médina miniature construite en pisé dans le style local et suivant des méthodes traditionnelles. De nombreux artisans ont leurs ateliers et vendent évidement leurs produits. On y entre en acquittant un droit d’entrée. Mais ce ne sera qu’un aperçu en rapport aux Médinas de Fès ou Marrakech qui sont parait-il bien plus importantes et belles.  Ce sera un bel après-midi de passé, nous devions passer au souk, mais nous n’en avons pas eu le temps. 
Zone de Texte: Jeudi 9 février.
Nous partons tous les deux à 9 heures pour un circuit en voiture en direction de l’arrière pays vers les montagnes. Le but est de voir autre chose que la mer et la ville. C’est une boucle de cent trente kilomètres qui nous fait passer par la Vallée du Paradis appelée aussi vallée du miel en raison de la présence de nombreux apiculteurs et de leurs ruches.

Cette vallée est très belle et nous permet de découvrir de petites palmeraies en bordure de l’oued.

Zone de Texte: Nous arrivons à Immouzer del Ida vers onze heures nous ne nous y arrêtons pas car c’est jour de marché et la rue principale nous permet tout juste de passer au travers de la foule des acheteurs et badauds.
Nous allons directement aux cascades du moins aux rochers des cascades, car de l’eau, il n’en tombe pas, donc elles sont presque à sec, mais bon le coup d’œil en vaut la peine.
Nous laissons la voiture au parking, toujours gardé par des marocains pour quelques Dirhams à la sortie. 
Le chemin qui nous conduit aux pieds des cascades est bordé de tables encombrées de souvenirs divers et variés à acheter. Nous négocions deux petits coffrets de bois de racine de thuyas, incrustés de bois de citronnier. L’affaire sera rude pour arriver à un bon prix, enfin ce que nous croyons être un bon prix.
Nous revenons au camp par une autre route extrêmement sinueuse, mais au milieu des amandiers en fleurs.
Zone de Texte: Vendredi 10 février.
Moi je pars en marche dans les collines avoisinantes avec Alain et Yvette (Camping-caristes). Au retour nous allons au resto du camp qui nous propose un coucous et un  dessert pour sept Euros cinquante environs, eau pétillante comprise (chacun). Nous sommes une bande de dix qui nous connaissons.
Ensuite, ce sera visite aux petits commerçants du coin pour l’achat de cinq kilogrammes d’oranges, en vue de faire quelques pots de confiture demain samedi.
Samedi 11 février.
Ça fait un mois que nous avons quitté Luynes
Rien de particulier sinon faire la lessive avec la machine du camp, pas de bol nous passons presque la matinée avec ce lavage. La machine démarre, s’arrête, le « plombier » passe, et repasse, enfin le linge est essoré, mais est-il bien lavé ? bon de toute façon ce n’est pas bien sale. L’après-midi ce sera comme déjà dit confection de confiture à l’orange, qui est délicieuse.
Dimanche 12 février.
Moi je pars de nouveau en marche dans les collines avoisinantes avec Alain, Marie-Claude et Yvette, ce sera la dernière randonnée Alain et Yvette partent demain pour d’autres cieux.
Au retour nous offrons  l’apéritif à toute la bande, la bouteille de whisky en prend un sérieux coup. Bon quand il n’y en aura plus nous arrêterons les apéros.
Lundi 13 février.
R.A.S. j’oubliais simplement de préciser que le soleil brille toujours, les matinées et soirées restent fraiches.
Mardi 14 février.
Ballade de la St Valentin sur la plage, il fait beau, les petits pêcheurs reviennent de mer pour vendre sur la plage.
Crémant d’Alsace offert par les voisins et amis Alsaciens.
Cet après-midi nous partons à Agadir avec les amis Alsaciens, au programme visite du souk, l’un des plus beaux !!! D’après certains. Bon un souk comme son mot l’indique c’est … le souk, sorte d’immense marché ou l’on trouve de tout.
Zone de Texte: Mercredi 15 février.
Nouvelle balade sur la plage, nous achetons à un pêcheur qui vient de rentrer deux superbes Bars (3E20 les deux), pour les griller au déjeuner.
Au dessert c’est fraises natures pour Jacqueline et au vin pour moi (1E50 le Kg).
Zone de Texte: Cet après-midi nous rangeons en prévision du départ de demain matin, vers Massa, à cent kilomètres d’ici, ce sera notre destination la plus au sud, nous sommes presque à la latitude des îles Canaries. 

Jeudi et vendredi 16 et 17 février.
Massa, c’est d’abord un camping en bord de mer, super la caravane est placée pour voir la mer depuis notre lit. Il fait bien sur un peu plus frais, du fait du vent, car même au Maroc il souffle et il fait quelques fois un peu frais.
Le but de cet arrêt c’est que je puisse visiter la réserve naturelle que borde l’oued Massa. Bon j’apprends en arrivant que ce n’est plus aussi peuplé en oiseaux qu’il y a trois ans. Ceci à cause d’une inondation très importante qui a emportée une grande partie de son éco système.
Ici c’est promenade à la plage et sur la côte les deux premiers jours. Nous y rencontrons quelques pêcheurs près de leurs cabanes aménagées dans les rochers, pêchant à la ligne. Des femmes récoltent des coquillages sur les rochers à basse mer.

Massa entre Agadir et Tiznit

Zone de Texte: Samedi 18 février. Cela fait un mois que nous sommes entré au Maroc.
Cet après-midi c’est randonnée avec Alain dans la réserve qui est une zone semi-désertique très aride, normalement à cette époque il devrait y avoir de grandes quantités de fleurs, sauf que pas de pluies égale pas de floraison. Sinon du point de vue des oiseaux, c’est très décevant. Quelques sternes, trois oies cendrées, un vol de cormorans, une poule d’eau et deux foulques macroule. Il y a seulement trois ans des Flamands rose, des Ibis chauve, et une multitude d’autres oiseaux passaient l’hiver sur cette lagune, mais le débordement du barrage en amont à laissé des traces.
Zone de Texte: Dimanche 19 février 2012.
Petit coup de voiture au village voisin pour l’achat de légumes frais, nous nous en sortons pour 2 euros env. avec un kilo de carottes, deux oignons, un kilo de navets blancs (super bon rien à voir avec les nôtres), un choux fleur et un bon kilo de petits pois.
Cet après-midi nous faisons une virée à Tifnite petit port de pêche assez animé en WE.
Nous y prenons un thé à la menthe (le Whisky marocain), sur une table branlante dans un cadre pour le moins exotique.

Avec des amis de passage au bord de l’oued Massa.

Thé à la menthe sur la plage de Tifnite, vous remarquez la polaire sur les épaules de kiki, il est 16 heures, et ça caille, comme quoi en France vous n’avez rien à nous envier…

Tifnite.

Plage de Massa.

Les olives.

Zone de Texte: Lundi 20 février 2012.
Nous sommes encore à Massa jusqu'à ce soir, j’en profite ce matin pour faire un petit tour dans le bled. Ce n’est que du sable et des cailloux. Je me dirige vers la décharge municipale, en fait les ordures des habitants du secteur mises en décharge au milieu de rien, comme partout. Les environs de chaque ville ou village sont signalés par des sacs plastiques de toutes couleurs et dimensions qui volent aux grés des vents et qui s’accrochent partout dans la pauvre végétation qui existe.  Donc je vais là car on m’a signalé que les ibis chauves que je n’ai pas vu à l’oued pourraient y être pour y casser la croute.
Bon je n’ai rien vu, pas d’ibis, mais par contre au retour je suis tombé sur une volée d’Œdicnèmes criards, ha ha. Là je vous en bouche un coin, vous n’en avez jamais vu des Œdicnèmes criards… et bien moi non plus. Une première que je vous fais partager par la photo. Il parait d’après le bouquin qu’ils migrent dans notre région (Touraine, Cher, Loir et Cher etc.) au printemps pour y nicher.