Jeudi 22 mars.

Nous quittons Marrakech ce matin pour le site des cascades d’Ouzoud, c’est à 170 kilomètres d’ici. Mais ce matin il faut avant de partir ranger tout car nous sommes rentré trop tard hier pour le faire. (La parabole, le fil, le décodeur, la table et les chaises, le tapis etc.)

Nous rencontrons avant notre départ le malade, rentré dans son CC, il va bien, par contre son épouse est particulièrement stressée.

Vendredi 23 mars.

Nous visitons ce matin le site des cascades, la chute d’eau est de 150 mètres. Elles sont très belles et l’oued en bas de celles-ci se dessine en divers petits bassins. Nous visitons les deux cotés de l’oued. Par contre un environnement commercial est important, de nombreux restaurants et boutiques souvenirs sont implantés tout au long de la descente. Pas toujours très esthétiques, quelquefois  construits de bric et de broc. Ce site est aussi une base de départ pour quelques belles randonnées de montagne.

Zone de Texte: Le Maroc.
     2012Zone de Texte: Nous y rencontrons dans les bois environnants une bande de Macaques de Barbarie (singes Magot), qui se prélassent et font des sauts dans les arbres. Une mère et son petit grattouille le sol à la recherche de nourriture.
Samedi 24 mars.
La randonnée je l’ai faite, il s’agit en fait de partir du haut des cascades à gauche pour longer les gorges puis descendre les 150 mètres, traverser sur un fragile pont  de bois et de remonter ensuite sur l’autre versant. Il fait chaud et orageux, j’y mouille la chemise. Je découvre dans les bois des Caroubiers, et remarque aussi que là comme dans beaucoup d’endroit les arbres sont marqués. Ils s’agit là de marques de propriétaires, pour l’olivier de la photo, cela veut dire qu’il a deux propriétaires qui se partagent la récolte des olives.
En bord de talus je note aussi la présence de racines fossiles.

Ce midi on mange un couscous, sauf que au moment ou le plat nous est livré, la propriétaire du camp nous demande de déménager sur une place non terreuse, car un énorme orage arrive et elle craint que nous restions embourbés s’il pleut beaucoup. Le couscous est retourné en cuisine en attendant notre réinstallation. Puis c’est le repas, après on digère … et puis en soirée il se met de nouveau à pleuvoir. Demain s’il ne pleut plus nous prenons la route en direction de Fès, avec deux arrêts avant cette belle ville, ou j’ai séjourné quand j’étais en activité à la Sté Rigault à La riche, nous y avions dans les environs un  assez gros chantier.

Dimanche 25 mars 2012, du courage et du temps il en faut pour lire ces pages, bravo.

Il nous reste encore trois semaines de visites à Azrou et ses environs, Fès la ville et les environs, puis Volubilis (ruines romaines) et Moulay Idriss. Ensuite ce ne sera qu’un séjour en bord de mer du coté de Tétouan (la région du H…..) enfin la traversée du détroit de Gibraltar et la longue remontée de l’Espagne puis d’une partie de la France (Bayonne, Bordeaux, Poitiers et enfin la Touraine).

 

La route a été longue aujourd’hui sept heures  de conduite, avec les arrêts c’est du neuf heures passées. De plus nous avons été bloqués sur un parking une bonne  heure et demie par le passage d’une étape du tour du Maroc cycliste. Le peloton  passé avec quelques voitures et motos, le flic nous libère, alors là déjà grosse pagaille, ça klaxonne, ah oui ici la voiture c’est avant tout un klaxon, ils veulent tous prendre la route en premier, nous on part ensuite sans risques. Et puis un peu plus loin tous le monde est arrêté de nouveau sur la file de droite, surprise on apprend que la course n’est pas toute passée, misère en perspective pour le flic qui nous a lancé sur la route…Mais alors là le pompon c’est que comme nous sommes bloqués sur la route, des petits malins pressés  se mettent à doubler et donc la route est pleine de bagnoles mais aussi de bus et de camions. Les sifflets des flics sont inutiles…  la course bloquée. Du jamais vu nous vous assurons, même pour certains marocains arrêtés avec nous.

Nous sommes bloqué dans l’attente du passage de la course.

Le peloton du maillot jaune.

Gendarmerie Royale.

Belle pagaille alors que toute la course n’est pas passée.

Lundi 26, mardi 27 mars.

Bon revenons au séjour. Nous sommes à Azrou dans un camping peu commun, il appartient à un Emir des Emirats Arabes Unis. C’est un complexe touristique, hôtel, chambres d’hôtes, restaurant et boite de nuit. Tout ceci n’est pas encore en fonction, seul le camping est ouvert. Il y a aussi attenant à tout cela des bâtiments qui doivent accueillir des orphelins, le fonctionnement en étant assuré par les recettes du camping et peut-être du reste.  Pour ce qui est du camping, l’émir est là et installé dans un fauteuil entouré de serviteurs attentifs. Il est très généreux puisque nous avons droit tous les jours au pain gratuit et même un plat de résistance local ou indien avec dessert et même le thé !

Zone de Texte: Bon on est là pour aussi faire quelques visites, nos amis CC sont ici, surprise, plaisir, nous les avons retrouvé, mais ils partent après demain. Nous allons faire un tour dans la forêt des cèdres, réputée pour ses… cèdres et aussi pour la présence de macaques. Les singes font de la figuration ils sont là ou les touristes viennent afin de profiter du pain, des cacahuètes, de l’eau qui leur est donnés. Mais attention, ne pas s’approcher de trop près, ni de les toucher, ils ont la main leste et ils griffent bien. Jacqueline a qui je demandais de s’approcher d’un Magot pour faire une photo, s’est vu recevoir un coup de patte sur le mollet, résultats griffures et un beau bleu.

Le complexe touristique.

Salles du  complexe touristique.

L’entrée du camping.

Touriste Français.

A cet endroit est un cèdre, le cèdre Gouraud (nom d’un général de Lyautey, au moment du protectorat Français au Maroc), il a environ dix mètres de circonférence, mais il est mort, dommage.

Mercredi 28 mars.

Nos amis nous ont de nouveau quitté, cette fois nous ne les reverrons plus, dans environ deux jours ils sont en Espagne. Nous nous partons visiter la ville d’Ifrane proche d’Azrou. Cette ville estivale située en altitude est prisée par les Marocains en été pour sa fraicheur, et est aussi une station de sports d’hiver. Contrairement à tout ce que nous avons vu jusqu'à présent les habitations sont couvertes avec des tuiles mécaniques rouge avec pente (la neige). Nous avons l’impression d’être en France. Nous trouvons avec difficulté la source « Vittel » et le parc des cascades, ceci du fait que presque rien ici, comme dans tous le Maroc, n’est signalé, ni fléché.

Visiteurs locaux, de nombreuses montures sont proposées aux touristes à l’entrée du site.

L’après-midi nous faisons une grande virée pour voir la forêt  des cèdres hors sentiers battus et aussi visiter le site des sources de l’Oum-er-Rbia. Nous rencontrerons quelques singes plus sauvages que dans la zone touristique, et qui se sauvent quand nous arrêtons la voiture.

Pour ce qui concerne les sources de  l’Oum Er Rbia, plus long fleuve du Maroc, elles sont dans un site naturel mais dénaturées par des constructions d’abris précaires fait de branchages et roseaux ou l’on peut se restaurer. Conclusion, on aperçoit tout juste l’eau bouillonnante de temps à autres. Quelle déception pour nous.

Sur la route.

Sur la route.

Zone de Texte: Jeudi 29 mars.
Le train-train du campeur le matin et ballade en ville l’après-midi, avec  thé à la menthe bien sur.
Vendredi 30 mars.
Nous nous dirigeons vers Fès, une des villes impériales du pays.  Le temps est moyen et ce soir nous essuyons un orage avec grêle. Demain j’installerais la parabole pour avoir les nouvelles du monde.
Samedi 31 mars au 2 Avril.
Nous passons les trois jours  en visite en ville dans la médina et les souks. Nous visitons quelques palais et Médersa sous les nuages et le soleil mais aussi un peu de pluie dimanche. Ça y est nous retrouvons un peu de la météo de chez nous, il pleut au moins une fois par jour.
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